Aspects techniques
Cette page est destinée à être largement diffusée. Nous nous sommes efforcés de simplifier au maximum la présentation des techniques et la terminologie.

L’énorme tube à plasma élément central de l’appareil est introduit par le toit !
Les appareils de Priore sont effroyablement complexes. Toute tentative de les reconstruire sans en comprendre les principes est vouée à l’échec. Entre le luxe technologique de certains et l’ésotérisme de la plupart, existe la voie d’un raisonnement basé sur le recueil des témoignages et des documents expérimentaux. Quinze ans d’enquête et de nombreuses années d’expérimentation ont débouché récemment sur de très intéressants résultats concernant des lymphomes (cancers du système immunitaire) de la souris.

Ces modestes résultats sont obtenus par une conception de l’appareil qui tient compte de ce que voulait faire Priore et non de ce qu’il a fait (ce n’est pas le seul exemple d’hypothèse fausses aboutissant à des résultats exacts).

C’est un banc d’essai destiné à mieux comprendre certains aspects techniques des « machines de Priore », certains principes communs à tous ses appareils et il n’a donc pas la finalité d’un appareil de traitement. La voie est cependant ouverte pour la réalisation d’appareillages simplifiés permettant de mettre en évidence le double effet Priore.

Souhaitons que ces principes permettent à la recherche universitaire officielle sur l’effet Priore de sortir de sa stagnation en dépit d’importants moyens mis à sa disposition.

Il existe de nombreuses versions des appareils de Priore, de puissance croissante.

Les premiers tenaient sur une table de salon (voir ci-dessous)et nous avons la preuve que déjà en 1952 ils guérissaient des cancers. Le dernier nécessite un immeuble de trois étages! Priore les complexifie pour augmenter leur puissance et leur rendement.

100% efficaces sur les petits mammifères ils le sont nettement moins chez l’homme, surtout sur les cancers profonds.

L’unique raison est le manque de puissance que ses moyens ne lui permettent guère d’augmenter.

Laboratoire A.R.T.E.C. :
le tube terminal et ses électro-aimants

Priore et Pautrizel sous la face terminale du « Monstre M 600 »

appareil plus modeste dans les années 60

Les principaux constituants des appareils

Leur étude détaillée ainsi que les éléments du raisonnement font l’objet d’un chapitre distinct.

Schéma type d’une des variantes des derniers appareils

Schématiquement on distingue

– une ampoule (« tube »)contenant un plasma froid de néon

– des électrodes internes, anode(s) et cathode(s) entre lesquelles est appliqué un courant continu

– un générateur de micro-ondes (RADAR)

– un ou plusieurs générateurs d’ondes radio pour moduler les précédentes

– divers électro-aimants entourant le tube auquel est ainsi appliqué de puissants champs magnétiques.

Par la face inférieure du tube sort un rayonnement somme de ces divers constituants. Il est projeté sur l’animal d’expériences ou le malade immédiatement en dessous.

Description sommaire et fonction des différents constituants

Le « TUBE » : c’est une ampoule cylindrique dont la longueur varie de quelques dizaines de centimètres à quelques mètres (!) selon les modèles successifs. Rempli de néon à faible pression ( sa valeur 2-3 torrs est déterminée par tâtonnements) il est le siège d’un plasma froid au travers lequel se propagent les ondes. C’est non seulement un guide d’ondes très particulier mais Priore le considère comme un « mélangeur d’ondes. Sa densité doit être suffisante pour la modulation (le mélange) de ces ondes mais ne pas être un obstacle à leur propagation. Actuellement tout le monde s’accorde à dire qu’il est indispensable à l’effet. L’analyse des principes sous-jacents qui guident Priore suggère fortement qu’on pourra prochainement s’en passer.

les électrodes internes : comprennent une anode une cathode et des électrodes complémentaires (non figurées).

L’anode : A partir des années 60 elle devient une pièce extrêmement compliquée nécessitée d’un côté par la course à la puissance, d’autre part par une construction différente. C’est alors une turbine tournante en graphite qui réfléchit un faisceau de micro-ondes pour lui faire traverser longitudinalement le tube. On a attaché beaucoup trop d’importance à cette pièce dont la vitesse de rotation a suscité de nombreuses interrogations. En fait les premiers appareils comprennent une anode fixe !

La cathode : placée vers la face de sortie, elle est constituée d’un cylindre annulaire permettant d’être traversée par les ondes qui se propagent le long du tube.

Les électrodes complémentaires jouent un rôle uniquement dans les derniers appareils. Nous y reviendrons.

Différents électro-aimants entourent le tube. Ils génèrent de puissants champs magnétiques qui jouent plusieurs rôles :

1 – ils influent sur la géométrie, l’homogénéité et le confinement du plasma. Bien adaptés ils améliorent considérablement l’efficacité du rayonnement en constituant en quelque sorte un piège pour les ondes qui cheminent à l’intérieur du plasma. Elles sont ainsi guidées vers la face de sortie avec un minimum de pertes. C’est là leur seule justification. Valeur de quelques centaines à quelques milliers de Gauss.

2 – sur le plan biologique ils n’ont pas d’effet propre mais semblent améliorer les résultats. Ceci n’est pas prouvé et on remarquera que les premières guérisons humaines et vétérinaires furent obtenues au début des années 50 sans le secours de champs magnétiques puissants.

Le courant continu anode-cathode

Indispensable à la manifestation de l’effet, il est appliqué sous une tension allant de quelques centaines à quelques dizaines de milliers de volts dans les anciens appareils. Dans certains d’entre eux, suivant l’effet recherché sa polarité (son sens) peut être inversée.

le générateur de micro-ondes

Il peut émettre en émission continue ou en impulsions très brèves (Radar). Dans ce cas, préféré par Priore, la puissance instantanée peut être élevée avec l’avantage d’une meilleure pénétration de l’organisme à traiter sans chauffer exagérément le plasma. Ici aussi les supputations concernant les paramètres des impulsions (durée, puissance, répétition, etc) sont superflues.

Priore utilise les impulsions les plus puissantes dont il dispose, compatibles avec son matériel et l’élévation de température. D’ailleurs il n’a pas cherché comme pour les émetteurs HF (radio) à élever considérablement leur puissance. Un petit Radar de 40 Kw crête suffit. Remarquons l’incroyable faiblesse des niveaux d’énergie « thérapeutique » mesurés au niveau de la face de sortie des appareils : au maximum 10 micro watts/cm°. C’est 200 fois moins que les normes de sécurité généralement admises ! Rappelons enfin qu’en dehors de l’appareil les micro-ondes seules n’ont aucun effet autre que thermique.

Le ou les émetteurs de haute fréquence

Priore a sans cesse cherché à augmenter leur puissance. Accessoires dans les tous premiers appareils, ils deviennent vite irremplaçables. Puissance autour du Kw dans les appareils utilisés pour les expériences de cancérologie et celles des infections. Plusieurs sont utilisés simultanément. L’énergie est appliquée par des électrodes externes ou internes. Priore ne transfère pas cette puissance brute dans le tube mais l’emploie -et c’est un élément fondamental- pour y générer d’intenses champs électriques. Les techniciens reconnaîtrons » l’ amplificateur en tension ». C’est une technique très délicate que l’on emploie pas habituellement à cette puissance. La moindre erreur se traduit par une surchauffe mortelle… pour l’appareil. Cette technique notoirement différente des techniques classiques d’émission à ce niveau de puissance réclame pour la maîtriser un énorme savoir -faire. Enfin ces champs électriques sont appliqués d’une manière tout à fait particulière – c’est là son « secret ».

Le fonctionnement des appareils d’après les théories de Priore

Les théories de Priore sont propre à faire hurler. Elles ont cependant aboutit à ses premiers succès il y a plus d’un demi- siècle – dès 1948. Et ce n’est pas le seul exemple d’hypothèses farfelues débouchant sur des résultats exacts. Pensant agir sur un élément on en manipule un autre… En ces temps il essaie de mettre au point une machine à conserver les aliments. Il part d’un souvenir de guerre où il a constaté que des fruits soumis à aux ondes électromagnétiques de ses émetteurs (il servait dans une unité de transmission) ne pourrissaient pas.voir la vie de Priore

Dans ses premières tentatives il essaye diverses fréquences. Les résultats ne sont guère encourageants jusqu’à ce qu’il applique à ses montages une « théorie tibétaine » (!!) qui parle de polarité de l’homme sain et de la maladie, théorie mâtinée d’un zest d’enseignement Rose-croix évoquant les énergies vibratoires qui unissent l’homme à l’univers !!! (pas étonnant que la plupart des scientifiques s’enfuient).

C’est à partir de ces théories qu’il construit et règle ses premiers appareils de manière à projeter sur les tissus malades (ce sont à l’époque des aliments mais il s’intéresse tout de suite à l’homme) un »flux d’énergie positive portée par des fréquences appropriées »! En fait, les modifications que lui ont suggéré ses réflexions ont abouti à l’émission d’ondes aux caractéristiques inhabituelles.

Et les premiers résultats sont au bout ! La façon dont il a construit (ses moyens sont très modestes) et surtout réglé son premier appareil lui permet de conserver effectivement des aliments beaucoup plus longtemps. Ils ne pourrissent pas. A l’inverse, en modifiant ses réglages la viande « tourne » rapidement. Priore en déduit qu’il a produit dans son appareil un »flux d’énergie positive ou négative à l’origine de ces effets. Comme au Tibet ! Il est persuadé que son » bombardement d’ions (+) » peut revitaliser et soigner un tissu malade et inversement ! D’où l’application immédiate à la cellule cancéreuse. Ces conclusions vont guider la conception de tous ses appareils.

Son cheminement intellectuel est très difficile à reconstituer. C’est un expérimentateur, un touche-à-tout et non un pragmatique. Très vite ses appareils vont comprendre :

un système simple de production des ions, c’est le plasma .

un dispositif d’accélération des ions dans le tube, basé sur l’emploi de champs électriques haute fréquence .

un faisceau de micro-ondes pour transporter (!) hors du tube ces ions salvateurs et les faire absorber (!) par les tissus malades.

le champ magnétique pour améliorer l’efficacité du tout.

Tous les appareils de Priore sont donc conçus pour produire des champs électriques de même direction afin d’accélérer et de projeter au sein de la tumeur des particules ionisées. Elles sont associées à un faisceau de micro- ondes d’une fréquence propre à faire absorber le maximum d’énergie par la cellule!

Gardons-nous de sourire de ces conceptions fumeuses. Elles ont été élaborées après coup par un homme isolé, totalement dénué de culture scientifique, et qui cherchait désespérément à donner une explication théorique à des résultats bien réels. Les différents constituants ont été minutieusement étudiés par Priore. La conception de leur mode d’action était farfelue mais l’homme connaissait leur importance respective dans l’obtention du résultat final et savait les utiliser empiriquement.

Priore a construit ses appareils pendant 15 ans comme des accelérateurs de particules

Rappel important : il s’agit du raisonnement de Priore et non d’une démonstration scientifique.

Priore est un piètre théoricien mais un excellent radio-électricien rompu aux techniques d’émission . De surcroît son métier de réparateur et son insatiable curiosité en font un touche-à-tout de génie. Après les tâtonnements du début, il obtient ses premiers succès. Il lui manque une théorie pour expliquer ses résultats. Il envisage tout d’abord une « action magnétique »de ses ondes selon les théories médicales en vigueur à l’époque. Puis il arrive à la conviction que la manière dont il règle ses émetteurs produit des particules qui se projettent à l’extérieur. Selon le signe des particules produites, il obtient des effets thérapeutiques totalement opposés !!

Évidemment Aucune particule n’est jamais sortie de ses « machines »mais il en est persuadé -dix ans plus tard les mesures effectuées par un physicien de renom auront du mal à le convaincre tellement ce principe est à la base de tous ses appareils. Les effets thérapeutiques ne sont pas dus à un rayonnement particulaire mais aux moyens employés pour les obtenir.

Ses montages comportent tous des circuits de production et des circuits d’accélération des ions. S’y ajoute un faisceau de micro-ondes qui traverse le plasma, « accompagnant »le parcours des ions. Leur présence est indispensable à l’effet thérapeutique. Priore leur attribue la propriété de transporter (!) les ions accélérés jusque dans les tissus malades et de favoriser leur absorption (!). Il fait varier leur fréquence d’après la profondeur de l’organe à traiter.

Pour compléter il adjoint un champ magnétique dont l’action biologique propre doit compléter celle des ions (??). Faible et facultatif au début , il apparait énorme et indispensable au fonctionnement de ses derniers appareils.

Production des ions

Les appareils comportent tous un tube à plasma (tube à gaz) générant les deux populations d’ions dont l’une ou l’autre est destinée à être accélérée le plus possible et être projetée sur la tumeur. Les ions sont produits simplement par un courant de décharge entre anode et cathode ce qui présente en plus l’avantage de les accélérer* proportionnellement à la tension appliquée – on rapporte des valeurs ahurissantes de 50 à 300 kilovolts peu vraisemblables.

(*)Encore n’est-il pas sûr qu’ils soient indispensables dans certains montages (cas des cancers du palais).

Accelération des ions

Point capital. Il conduit aux effets de polarisation de la membrane cellulaire base de l’action biologique.

Pour accélérer ses ions Priore emploie une technique mise en oeuvre dans les accélérateurs linéaires (? !). Elle consiste à accélérer progressivement un faisceau d’ions + ou – produits à une extrémité du tube en les dirigeant vers l’autre extrémité à travers laquelle ils sont projetés sur l’organe malade. On utilise des champs électriques alternatifs haute fréquence (10 à 30 méga hertz, longueur d’onde dont s’est largement inspiré l’inventeur). Évidemment ces champs ne doivent pas être appliqués tels quels sous peine de d’obtenir un simple va-et- vient des ions alternativement attirés et repoussés par les électrodes mais disposés de manière à accroître leur vitesse. Ceci est réalisé par un artifice de montage. Ce sont des champs électriques unidirectionnels. Tous les écrits, brevets, documents sont explicites à ce sujet.

C’est la différence fondamentale avec les techniques d’émission radio généreusement appliquées par tous les candidats à la succession de Priore. Sa méconnaissance est à l’origine d’une formidable erreur d’interprétation, raison majeure de l’échec de plusieurs équipes confirmées qui se sont attaquées au problème : Les appareils Priore diffèrent totalement des émetteurs classiques.

L’énorme difficulté du réglage est contournée par l’utilisation d’astuces. Par exemple il se procure une plaque recouverte d’un sel de platinocyanure de baryum largement utilisée en radioscopie. Ce sel devient fluorescent sous l’impact des rayons X ( c’est une variété de rayonnement particulaire). En disposant la plaque sous le tube il en déduit par la fluorescence induite la puissance du rayonnement supposé. Ainsi Priore règle ses paramètres pour obtenir un rayonnement maximum en ignorant totalement les lois de la physique. Cet exemple est significatif des méthodes simples qu’il emploie et on reste pensif devant les savants calculs proposés actuellement pour rendre compte des modifications de son plasma.

Comme nous l’avons souligné il n’y a aucune émission de particules hors du tube. Cette fluorescence est cependant intéressante. Elle témoigne d’impulsions électriques d’énergie suffisamment élevée pour la produire(on trouve cet effet de champs électriques intenses dans de vieux bouquins sous le nom d’effet Reboul). Ce qui tendrait à prouver qu’il y a bien accélération des ions.

C’est la conséquence du bombardement des ions ( (+) ou (-) selon le montage) contre le fond du tube au rythme des champs HF accélérateurs . Priore choisit le type d’ions à accélérer en modifiant la polarité de ces champs électriques. Ce champ électrique impulsionnel très élevé se transmet très bien à travers la paroi en Pyrex* et baigne l’organe malade sur lequel le tube est appliqué directement( dans les premiers appareils).

Tout se passe comme si ces impulsions produisaient un changement d’état électrique, une polarisation persistante au niveau de la membrane cellulaire, responsable d’effets biologiques radicalement inversés suivant leur signe (+) ou (-). On parle de champ favorable ou nocif.

Les premiers succès ont été obtenus avec des fréquences assez basses (3 méga) -voir les expériences fondamentales de guérison de rats avec les médecins du centre anti-cancéreux de Bordeaux -mais en employant des champs énormes. Ces fréquences sont quelconques (3-4 mégahertz) déterminées par tâtonnement pour accélérer les ions. C’est leur seule fonction. Beaucoup plus tard apparaît l’intérêt l’intérêt biologique de certaines d’entre elles dans la stimulation du système immunitaire . Ce système répond à deux fréquences principales. L’une (21 mégahertz) stimule l’immunité cellulaire impliquée dans la lutte contre le cancer, l’autre (17 à 18 mégahertz) l’immunité humorale qui s’intéresse aux infections.

Superposition d’un faisceau micro-ondes

Priore essaie d’améliorer ses résultats en faisant varier sa fréquence pour une meilleure pénétration de son »flux ionique polarisé Spécial PRIORE »(sic). Il s’apercevra que ces modifications ont un effet très relatif et poursuivra avec une fréquence fixe(10 giga Hz). En fait cette fréquence n’est pas critique et une large plage peut être utilisée. Leur très faible niveau de puissance dans certains appareils de la fin poussent à s’interroger sur leur rôle exact. La présence d’impulsions électrostatique HF semble une condition de leur action supposée.

Place du champ magnétique intense

Au début et pendant longtemps Priore s’en tenait à une vague »action magnétique » des micro-ondes. Le champ puissant dont la présence améliore l’efficacité apparaît bien plus tard.

Les conséquences pratiques de ces remarques quant à la construction d’appareillages fait l’objet d’un chapitre à venir.

On applique donc à l’organe à traiter disposé sous ou contre la face de sortie du tube des impulsions électriques (et non un champ HF) modulant des micro-ondes.

Quelles peuvent être les conséquences biologiques de ce mélange ?

Rappel du mécanisme biologique voir résultats biologiques

La membrane cellulaire présente(entre autre) à sa surface externe de grosses protéines chargées négativement. Elle peut être comparée à un condensateur qui maintient entre ses faces une différence de potentiel de l’ordre de quelques dizaines de millivolts. Rapportés à l’épaisseur de cette membrane le calcul donne des champs de plusieurs millions de volts par mètre ! Pour l’influencer, la puissance des appareils doit donc être employée à générer des champs électriques élevés et non pas des courants (c’est le contraire des techniques actuelles de fabrication).

On distingue DEUX CHAMPS PRIORE. Chacun d’eux aboutit à une modification de la charge électrique (polarisation) de la membrane cellulaire totalement différente. Cette polarisation influence considérablement la perméabilité de la cellule c’est à dire la qualité de ses échanges avec le milieu extérieur dont dépend sa survie . Le champ dit »favorable »améliore cette perméabilité , le champ « nocif » la restreint.

nb. : les champs électriques intenses sont actuellement en cours de validation pour la pasteurisation des liquides agro-alimentaires. Ils réduisent considérablement la vitesse de multiplication des bactéries (plusieurs logs !) en paralysant leur perméabilité membranaire.

Toutefois hors de l’organisme (cultures de cellules) l’action est limitée. L’action principale anticancéreuse se situe au niveau du système de défense immunitaire. Celui-ci reconnaît habituellement les antigènes anormaux portés par la membrane des cellule cancéreuses et les détruit.

Certaines d’entre elles dissimulent ces antigènes anormaux dans des replis membranaires. Échappant ainsi à la surveillance des cellules « sentinelles »elles prolifèrent ; c’est le cancer. La modification de la polarisation de la membrane modifie son relief et fait apparaître ou disparaître totalement ces antigènes de la vue du système immunitaire. Dans le premier cas (champ favorable) il y a intense stimulation du système immunitaire qui élimine ainsi la tumeur ou la bactérie. Dans le second (champ nocif) il ne voit plus rien d’anormal et le cancer se développe encore plus vite. Signalons une autre interprétation du mécanisme qui passerait par une exacerbation (ou un effondrement) des capacités de « vision » des cellules du système immunitaire. Elles deviendraient capables de reconnaître des anomalies antigéniques qu’elles ignoraient jusque là (ou le contraire).

Cas normal : l’antigène est peu visible

Champ nocif : antigène invisible

Champ favorable : antigène totalement démasqué

Conclusion et conséquences pratiques pour la construction d’appareillages simplifiés : cette étude fait l’objet du chapitre construction d’appareils.