Construction d’appareils

Principes de construction d’appareillages

Les principes de construction découlent de l’étude et des conclusions du chapitre « aspects techniques », du recoupement des témoignages occultes dans l’entourage immédiat de Priore et enfin des travaux du laboratoire A.R.T.E.C.

Rappelons que l’effet Priore est double suivant les caractéristiques du rayonnement. En conséquence, les appareils expérimentaux doivent permettre de faire apparaître à volonté les deux effets.

Rappelons-nous les phrases de Priore « c’est simple, très simple, je ne compreds pas pourquoi personne n’a jamais trouvé quelque chose d’aussi simple ; il suffit que je dise un mot de trop pour que n’importe quel électronicien en fasse autant »

Et il s’est donné beaucoup de mal pour dissimuler sa découverte. La seconde raison de la complexité des appareillages est la course à la puissance nécessaire au traitement de l’homme. La troisième raison est la volonté d’améliorer les résultats en mélangeant certaines fréquences UHF, HF, BF pour cumuler leurs effets respectifs.

Le but des appareillages n’est pas le traitement( celui-ci en découle naturellement dans la mesure où on dispose d’une puissance suffisante ) mais la mise en évidence du double effet Priore de manière fiable et reproductible par des appareillages aussi simples que possible.

L’éventail des réalisations possibles en employant une, deux ou trois fréquences de modulation et surtout le type de ces modulation (qui était le véritable secret de Priore) a fait l’objet d’une réflexion approfondie et de prototypes. Schémas de principe, montages élémentaires et commentaires sont disponibles auprès du laboratoire A.R.T.E.C sous conditions de confidentialité.

Dans un premier temps nous passons en revue chacune des composantes principales du « champ Priore ».

Disons tout de suite que la nécessité d’agir sur les champs élevés de la membrane implique des appareils travaillant en haute impédance, ce qui n’est pas facile à manier à de telles fréquences sans un solide savoir-faire.

A – La BF

Les impulsions BF ne sont qu’une composante du « champ Priore ». Il est du plus haut intérêt d’étudier les effets biologiques d’impulsions très haute tension , à partir de 50 /60 hertz (fréquence réseau) en front raides +++. Mieux que l’étude des champs alternatifs BF du réseau (qui donnent peu de chose), celle de ces impulsions sur organisme isolé est susceptible de montrer des effets biologiques significatifs différents suivant le signe de ces impulsions. Ceci pourrait expliquer certains phénomènes rencontrés sous des lignes haute tension dans la mesure où la conductivité des sols peut parfois induire des phénomènes de semi-conduction .

Cette étude mérite d’être portée jusqu’à des fréquences impulsionnelles de 2 voire 3 kHz, fréquences maximum de réaction des cellules à un champ électrique et pour lesquelles on observe une considérable modification de perméabilité (fenêtre). On peut se reporter aux excellents travaux du Pr. Cheftel (université de Montpellier) et au département de biophysique de l’université de Buffalo (New York).

Étude des effets biologiques d’impulsions (+) ou (-) BF sur organisme isolé

La BF pulsée

Il existe des appareillages médicaux (Diapulse*) qui sont des émetteurs d’OEM à 27,12 mégahz pulsées en basse fréquence entre 20 et 600 Hz. Ils ont démontré leur relative efficacité dans le domaine de la cicatrisation , des verrues, des infections, de la douleur, et de l’immunité en permettant des survies confortables chez des patients incurables.

L’allure des trains d’onde est le suivant :

Le champ électrique est algébriquement nul. C’est un champ impulsionnel symétrique. Celui de Priore est asymétrique. Il existe pourtant des effets biologiques intéressants.

L’énergie HF est contenue dans l’enveloppe BF. Ce sont les caractéristiques de cette enveloppe – et en particulier le temps de montée du front de chaque impulsion – qui déterminent les propriétés biologiques et non la HF quelle contient. Il semble que dans le cas général d’une modulation BF, la durée de l’impulsion et la fréquence de l’onde qu’elle transporte, si son champ est purement alternatif, n’aient que très peu d’importance.

Pour une même modulation BF l’effet biologique dépend essentiellement de l’enveloppe.

Par ailleurs si on soumet une émulsion biologique (lait) au champ pulsé, les macro-molécules lipidiques en suspension s’orientent selon les lignes de force du champ. Il y a donc eu apparition de charges électriques à leur surface – vraisemblablement par effet piézo-électrique-. Il suffit pour s’en convaincre d’ observer les résultats biologiques d’une exposition de même durée et puissance au champ HF pur (non pulsé) : le seul effet biologique est le chauffage !!

Tout se passe comme s’il existait un effet de résonance des gros polymères en BF, et on a démontré l’importance de cette polarisation dans l’effet Priore. Ce phénomène est aisément reproductible avec les hématies et les lymphocytes !

conclusion : l’exposition des cellules à une onde OEM pulsée BF entraîne une polarisation de leur membrane.

Alignement des macro-molécules polarisées par le champ pulsé

B – Les impulsions haute fréquence

Le matériel

La nécessité de travailler en haute impédance implique des appareils à lampes qui ont l’avantage de mieux supporter les désadaptations. Il faut obtenir une tension maximum en bout « d’antenne »et non un classique transfert de puissance. Une solution consiste à créer cette tension en précipitant la puissance de l’émetteur contre une haute impédance pour laquelle il n’est pas fait. On utilise un circuit bouchon ou une forte charge. L’amplification est réglée en classe B ou C pour un courant de repos minimum. Selon la prise de « l’antenne avant la cathode ou après l’anode on génère un champ (+) ou (-).

Naturellement l’émission doit être discontinue sous peine de destruction de l’émetteur par cette énergie qu’il ne peut évacuer. L’idéal est de disposer d’anciens émetteurs de surplus militaires ou de stations d’émissions travaillant sous très haute tension, très robustes, transformés en amplificateurs de tension ou / et alimentant un transformateur HT/HF (voir Priore , brevet 1966).

Les montages

Pour obtenir des impulsions HF(+) ou (-), c’est à dire des mono-alternances, les méthodes théoriques sont variées. On peut employer un montage doubleur de fréquence (Priore) ou un Push-Pull classe B ou une amplification impulsionnelle (classe C). On peut aussi superposer un potentiel fixe à un potentiel alternatif dans le conducteur ou encore additionner par induction une force électromotrice continue et alternative (voir schémas). On peut enfin combiner les méthodes .

L’application peut se faire par l’intermédiaire d’une électrode isolée ou non de l’organisme. Dans ce dernier cas Priore utilise une lampe à gaz (plasma froid) pour un meilleuer mélange et une meilleure application des champs sur l’organe traité.

Priore a exploré tous les montages possibles pour obtenir des impulsions haute fréquence-haute tension. L’un de ses préférés dans les premiers temps était l’émission d’alternances (+) ou (-) en dérivant l’alternance inutile à la terre (confidences de mr. Dessès, collaborateur de la première heure).

exemples d’impulsions générées directement par l’émetteur

Exemples de montages sur lampe. La polarisation permet des impulsions au rythme de la fréquence. Différents systèmes permettent l’amplification en tension. Suivant la prise d’antenne avant ou après la lampe on obtient des impulsions (+) ou (-).

On peut partir d’une HF pure et superposer un champ continu

Schéma général : superposition d’un champ continu à la HF.

L’électrode peut être isolée par une ampoule en verre. On obtient alors un des premiers tubes Priore (ci-dessous).

Tube de traitement. Suivant le sens de la tension continue superposée on obtient des impulsions (+) ou (-).

Deux variantes du montage précédent :

En haut le circuit série accordé permet un transfert maximum de puissance.

En bas, circuit bouchon semble bien meilleur pour générer une haute tension HF.

Dans les deux cas on s’efforcera de régler le condensateur variable pour avoir une tension maximum en bout d’antenne (c’est à dire l’extrémité du tube).

Autre variante ci-dessous : le second circuit oscillant permet l’élévation de la tension HF et l’isolement de l’animal traité.

Quelque soit le mode d’obtention des impulsions appliquées à la tumeur, il est possible d’améliorer les résultats en associant une polarisation interne ou externe :

nb : le tube peut être remplacé par une électrode souple isolée ou non de la tumeur.

Expériences en champ de condensateur seul ou associé à un champ continu.

En application de ces principes, il parait intéressant de conduire une série d’expérimentations par champ de condensateur isolé ou non de la tumeur. Ce qui présente l’avantage d’une relative simplicité de construction. Naturellement, il faut employer des champs HF le plus élevé possibles dans la gamme des 3 / 3,5 mais surtout de 15 à 50 méga. Une simplification importante est représentée par 27,12 mégahz, fréquence industrielle autorisée pour laquelle on dispose de matériel construit mais qui ne semble pas être la meilleure . A essayer.

Il est nécessaire de traiter longtemps voire 12 heures par jour minimum pour profiter de l’effet de cumul (Priore traitait au minimum 3 à 4 heures quotidiennement pour dépasser le seuil thérapeutique et ses résultats étaient proportionnels au temps d’exposition.)

Ci- dessous, plusieurs propositions associant un champ HF élevé (30 à 100 kV HF pouvant provenir d’émetteurs de puissance à lampe de stations de radio-diffusion alimentant un transfo Haute Fréquence- Haute Tension) associé ou non à un champ continu Haute Tension (30à 100kv . on peut partir d’alimentation de tube à Rayons X).

Le premier schéma étudie un éventuel effet semi-conducteur de la membrane, soumise à ces champs alternatifs purs. On peut le moduler en impulsions BF( voir paragraphe BF). Nous sortons dans ce cas un peu de notre propos mais il ne semble pas qu’une étude associant champs HF très élevés et longue durée d’exposition ait été menée.

Parenthèse expérimentale : étude d’un éventuel effet semi-conducteur de la membrane pour des champs HF de haut potentiel.

Les schémas 13 et 14 sont des variantes de traitement par champ de condensateur auquel on superpose un champ continu externe (il pourrait être interne par sonde isolée). L’environnement ionique de la tumeur est soumis à la force électromotrice résultante. Le but est encore la polarisation de cette tumeur.

Champ de condensateur + champ constant

Variante du précédent

C – Polarisation par superposition d’un champ micro-ondes et d’un champ continu ou impulsionnel.

De la même manière que pour la HF pure dans le paragraphe précédent, les micro-ondes sont appliquées sur la tumeur simultanément polarisée par un champ électrique continu interne (sonde isolée portée à un très haut potentiel) ou externe (électrode de contact, isolée ou non, reliée à la Haute Tension). Cette haute tension peut évidemment être modulée en HF, voire en BF. On retrouve alors les montages principaux de Priore.

Le problème se résume encore une fois à la réalisation d’un champ électrique alternatif toujours (+) ou toujours (-) afin de polariser la membrane cellulaire. Si ce champ alternatif est un champ micro-ondes, le problème technique est délicat. Pour éviter qu’il s’annule et le maintenir par exemple constamment positif, on ne peut générer des mono-alternances à cette fréquence. Deux solutions peuvent etre envisagées. La première consiste à irradier (par voie interne ou externe) par une énergie micro-ondes pure ou modulée HF et / ou BF un organe préalablement polarisé en le portant à un potentiel continu le plus élevé possible (il faut tenir compte de l’énorme résistance de l’organisme). La seconde solution réside dans la combinaison au niveau même de la source de l’énergie micro-ondes, c’est à dire dans le cable coaxial, d’un champ électrique continu éventuellement modulé HF et / ou BF.

Tout se résume donc à deux techniques principales : soit on part d’une source micro-ondes classique, modulée ou non, qu’on applique sur l’organe simultanément polarisé pour obtenir un effet de redressement, soit on applique directement un champ électrique où on a déjà superposé à l’énergie micro-ondes un champ continu afin qu’il ne s’annule pas. Là aussi, rien n’empèche une modulation et éventuellement des impulsions HF et / ou BF, la règle étant toujours de ne pas dénaturer le caractère toujours positif ou toujours nègatif de l’émission. Dans ce but le champ électrique HF doit etre utilisé de manière à ne pas s’annuler ( classe B ).

Enfin on peut combiner les deux techniques c’est à dire émettre un champ micro-ondes polarisé et modulé (donc « prêt à l’emploi ») sur une tumeur portée à un haut potentiel continu par une électrode interne ou externe. On renforce ainsi l’effet anticancéreux.