Résultat biologiques

Il faut d’abord considérer le rayonnement dans son ensemble. L’influence de certains de ses constituants est étudiée par ailleurs.

Schéma de « l’ampoule »

le laboratoire Priore

Schéma de principe d’un appareil Priore de dernière génération

Des centaines d’expériences ont été effectuées ! Elles s’adressent principalement aux infections et aux tumeurs. souris, rats , petits mammifères et font l’objet d’un chapître détaillé.

Priore a traité et guéri des milliers d’animaux durant 30ans avec la collaboration de dizaines de biologistes français et européens parmi les plus réputés, ( les cas humain font l’objet d’un autre chapitre; aussi intéressants qu’ils soient, ils n’apportent rien à la compréhension du mode d’action).

Il peut régler ses appareils pour aggraver ou guérir à volonté la plupart des tumeurs . L’animal guéri devient réfractaire à la réimplantation de la tumeur mais absolument pas protégé vis à vis d’une autre. Il s’agit d’une immunité sélective. Même phénomène avec les expériences d’infection.

Les succès plus relatifs chez l’homme- surtout s’il s’agit de cancers profonds- s’expliquent par le manque de puissance de ses appareils compte-tenu de la différence de poids.

Priore a passé sa vie à essayer d’augmenter cette puissance. La plupart des expériences animales auxquelles il s’est soumis n’avait pour lui qu’une valeur démonstrative pour ses commanditaires.

1 – Les deux effets Priore

Selon les caractéristiques du rayonnement, l’effet est totalement opposé (voir aspects techniques). Par commodité nous parlerons de champ favorable et de champ nocif. Durant plusieurs années Priore a testé systématiquement ces deux champs sur différents modèles. Les appareils sont donc conçus pour produire à volonté les deux effets jusqu’en 1965 puis Priore modifie sensiblement ses schémas et ne s’intéresse qu’à l’effet favorable.

Ainsi dans les expériences suivantes :

1 – Plantes

En champ nocif, quelques minutes sous la lampe terminale de l’appareil suffisent à dessécher toute plante sans élévation de température ; en inversant le champ (quelques secondes suffisent, les réglages sont pré-établis) les plantes « réscucitent »et se redressent en quelques minutes. D’autre part si on traite de jeunes pousses avec de courtes séances quotidiennes plusieurs jours consécutifs, on provoque une spectaculaire accélération de leur croissance ou leur mort suivant le champ appliqué.

Seule une inversion du gradient de potentiel nécessaire à la montée de la sève peut expliquer ce phénomène et en aucun cas une variation de température (ce n’est pas un four à micro ondes ).

2 – Bactéries et moisissures

Dès 1952, le Pr. Moureau de la Faculté de Bordeaux montre que des bactéries soumises à l’appareil ne se développent plus. Elles ne sont pas tuées mais « inactivées ». Elles dorment en quelque sorte. On peut rapprocher ceci des tentatives prometteuses de stérilisation microbienne des aliments pour une conservation industrielle. Cette méthode révolutionnaire en plein développement fait appel à d’intenses champs électriques . (voir note)

En inversant les champs on favorise la pullulation microbienne.

3 – Oeufs

Là encore suivant le type de champ, résultats radicalement différents :

Quelques minutes quotidiennes en champ favorable raccourcissent de plusieurs jours le temps d’éclosion des oeufs. Les poussins étonnamment développés donneront des poulets énormes.

En champ nocif la majeure partie des embryons meurent dans l’oeuf, de rares poussins naissent très chétifs. Aucun ne survivra !

nb. Ces résultats sont à rapprocher de ceux plus récents, de Bassett célèbre chirurgien américain. Pour mettre au point un appareil de consolidation des fractures, il teste sur les oeufs différents champs électriques et rapporte pour certains une exceptionnelle accélération du développement des embryons .

4 – Les tumeurs

0eufs en incubation : greffe d’ une tumeur (T8) sur la membrane de l’embryon de poulet.

Un lot soumis au champ favorable 5 minutes par jour donne 100% de naissances normales à 21 jours – poussins vigoureux. Aucune trace du greffon !

Le second lot est soumis au champ nocif dans les mêmes conditions : aucune naissance à 21 jours (terme habituel). Tous sont morts cependant que la tumeur s’est normalement développée.

Rats et autres animaux porteurs de cancers

La plupart des expériences ont porté sur les champs favorables. Les champs nocifs présentent peu d’intérêt thérapeutique bien que leurs propriétés d’aténuation de la « vitalité cellulaire » aient motivé quelques tentatives de vaccination anticancéreuse en réintroduisant dans l’organisme des cellules tumorales ainsi traitées.

Ces champs sont utilisés pour les réglages. Leurs effets inverses permettent de renforcer les démonstrations.

Une série d’expériences portant sur plusieurs centaines de rats atteints de tumeurs incurables est menée en collaboration étroite avec les cancérologues de Bordeaux vers la fin des années 50. La plupart des expériences sont effectuées en champ favorable. Elles montrent la disparition systématique et définitive des tumeurs (95% ). A contrario le champ nocif précipite la mort par l’accélération du développement tumoral.

En conclusion :

Plantes, bactéries, levures, oeufs, tumeurs et tissus vivants en général répondent à l’action du « champ Priore « en stimulant ou en freinant leur développement selon qu’il est bénéfique ou nocif . Ces propriétés sont liées à des caractéristiques techniques qui constituaient le véritable secret de Priore . Elles font l’objet d’un autre chapitre .

Remarquons tout de suite que les doses d’irradiation absorbée sont ridicule au regard des effets obtenus.

Ceci peut conduire à s’interroger sur des normes de protections actuelles et la pertinence de certaines études concernant les radiations non ionisantes( TV, portables …), essentiellement fondées sur le niveau de puissance absorbée par l’organisme.

2 – le mécanisme d’action biologique

A – L’action directe sur la perméabilité de la membrane cellulaire est la conséquence de la perturbation des réactions enzymatiques.

le pH , les enzymes : les fondements de » l’effet Priore »d’après les travaux de Fournier ; un peu de biochimie.

Au début des années 50, Priore dont les appareils ont été conçus pour la conservation des aliments n’a aucune notion de biologie. Le mode d’action du rayonnement est étudié par son principal collaborateur et ami le dr. Fournier. C’est un médecin de campagne muni de solides notions de biochimie. Il conduit une série d’expériences sur divers liquides organiques alimentaires : vin, lait, huiles, vinaigre, champagne, bière, sang etc…

Ses constatations rejoignent celles que G. Lakovsky avait effectuées vingt ans plus tôt. Ce savant français très controversé testait sur ces mêmes liquides un émetteur d’ondes électromagnétiques dénommé « Radio-cellulo-oscillateur « . Cet appareil avait d’étonnants points communs avec celui de Priore ( qui en ignorait l’existence). Utilisé chez les cancéreux à l’hôpital de la Salpetrière à Paris et en Italie dans les années 30 il avait permis de nombreuses rémissions et guérisons.

Fournier mesure diverses caractéristiques en particulier la tension superficielle (le pouvoir mouillant) et le pH (c’est à dire le taux d’acidité ). Il observe :

Le « traitement « accélère incroyablement le vieillissement des vins et améliore les qualités organoleptiques (gustatives) de nombreux produits.

Les particules en suspension du vin nouveau traité sédimentent en quelques secondes au lieu de plusieurs jours ( c’est la lie). Le Champagne et la bière moussent au point de déborder rapidement et d’une manière générale les émulsions floculent (c’est à dire que les corps en suspension, les grosses molécules organiques s’agglomèrent et tombent au fond).

Ce phénomène lié à une baisse de la tension superficielle de ces grosses molécules traduit une modification de leur charge électrique mesuré par la variation du pH.

– la variation de pH peut atteindre deux point en plus ou en moins du point d’équilibre. Ce qui est énorme pour certains liquides organiques « vivants ».

– le sens de cette variation dépend du champ : diminution en champ nocif ( acidification ), augmentation ( alcalinisation) en champ favorable.

Cette variation du pH sous l’influence du « Champ Priore »est capitale. Elle conduit à l’explication rationnelle des effets biochimiques de l’appareil.

Fournier émet l’hypothèse que la modification de la charge électrique en (+) ou en (-) de la membrane intéresse particulièrement les enzymes de surface, clés du fonctionnement cellulaire. Ce sont d’énormes protéines qui contrôlent l’entrée ou la sortie d’ions et de diverses molécules absorbées ou sécrétées par la cellule , en bref ses échanges avec le milieu extérieur. C’est ce qu’on appelle la perméabilité cellulaire.

Ces enzymes sont très sensibles à la charge électrique qu’elles portent. Une légère variation de celle-ci dans un sens ou dans un autre autour d’un point d’équilibre (point iso-électrique) entraîne d’énormes différences de rendement allant jusqu’à un renversement des réactions qu’elles contrôlent. On peut ainsi influencer considérablement une réaction en l’accélérant ou en la freinant simplement en modifiant la polarisation.

Ainsi les champs Priore en modifiant la charge électrique des grosses protéines de la membrane modifient sa perméabilité.

Il vérifie son hypothèse sur la fermentation du vin nouveau . Il observe une variation de pH dont le signe est fonction du champ appliqué.

Le vin nouveau est caractérisé par la présence de levures vivantes qui transforment l’alcool en sucre par le jeu de réactions enzymatiques bien connues. C’est la fermentation. Fournier effectue une curieuse démonstration qui consiste à accélérer, freiner, inverser puis faire repartir à volonté cette fermentation suivant le type du champ appliqué (les réglages sont pré-établis, on peut passer d’un champ à l’autre en quelques secondes).

Une des cibles du rayonnement se situe donc au niveau des enzymes, qui orientent les réactions biochimiques vitales de la cellule de manière radicalement différente suivant l’importance et le signe de leur charge électrique.

D’autres Arguments confirment l’action directe.

Vin et champagne : accélération du vieillissement, modification du pH par action directe (Il n’y a plus de levures)

Inactivation bactérienne : après exposition aux champs Priore, des bactéries ensemencées ne poussent pas . Elles s’enkystent (expériences du Pr M. Moureau). A rapprocher des techniques actuelles utilisant les champs électriques pulsés.

Les oeufs : selon le type du champ le développement embryonnaire est stimulé ou stoppé net entraînant la mort du poussin avant éclosion.

Cultures cellulaires : (expériences des Anglais )hh5expériences des Annj

L’exposition réalisée en champ »favorable » uniquement influe peu sur la croissance des cellules normales mais ralentit celle des cellules cancéreuses selon leur souche. Elle multiplie leur taux d’apoptose par trois (15%). L’apoptose est une sorte de suicide de la cellule souvent dicté par des conditions extérieures.

conclusion :

Ces modifications de perméabilité au niveau de la membrane par action directe suffisent pour influencer des organismes simples : bactéries, levures, etc. ( à rapprocher des la technique actuelle d’électroporation) L’action sur les cellules cancéreuses hors de l’organisme est cependant partiel. Or des centaines d’animaux vont être guéris de tumeurs incurables ou d’infections mortelles. Le mécanisme principal est donc ailleurs. Il est indirect. Il sera découvert dix ans plus tard par le Pr. Pautrizel : il s’agit d’une intense stimulation ou d’un effondrement des défenses de l’organisme.

B – L’action indirecte passe par le système immunitaire.

Les arguments expérimentaux.

Ils résultent de centaines d’expériences conduites par les meilleurs biologistes de l’Université. Toutes sont effectuées en champ « favorable ».

Il existe deux grands types d’immunité :

– l’immunité cellulaire : les cellules compétentes détruisent directement la tumeur, la bactérie etc.

– l’immunité humorale aboutit à la sécrétion d’anticorps dirigés contre l »ennemi ».

– les deux systèmes coopèrent.

Suivant ses réglages, Priore peut agir préférentiellement sur l’un ou l’autre.

CANCERS : immunité de type cellulaire les expériences du Pr Courrier (cf bibliographie)

Sous sa direction plusieurs communications à l’Académie des Sciences relatent les guérisons de tumeurs incurables dans des délais variables. En résumé la vitesse de résorption de la tumeur dépend de la durée et de la puissance de l’irradiation.

Il s’agit de tumeurs d’évolution très rapide, résistant à toute thérapeutique. Elles recouvrent les différents types de tumeurs solides et des tissus mous.

Après guérison les animaux sont réfractaires à toute nouvelle réimplantation d’une tumeur de même type. Par contre une tumeur différente se développe sans problème. Il existe donc une spécificité de la protection immunitaire.

Immunité humorale : les anticorps : les expériences de Pautrizel sur le »trypanosome »

La démonstration de l’action anticancéreuse du rayonnement est l’oeuvre des cancérologues bordelais puis parisiens. Celle du mécanisme immunitaire en revient à R. Pautrizel.

Il utilise le trypanosome, parasite agent de la maladie du sommeil qui fait des ravages dans les troupeaux africains. Injecté aux souris sa multiplication est foudroyante. Les animaux meurent en 4 à 5 jours.

Effectuant des dizaine d’expériences il va guérir des milliers de souris confirmant ainsi les extraordinaires performances de l’appareil.

Surtout il démontre et précise le mécanisme immunitaire :

Le taux de guérisons est fonction du temps d’irradiation et de la puissance de l’appareil.

Les anticorps contre le parasite s’élèvent de manière vertigineuse sous traitement.

Outre les taux d’anticorps, argument éloquent, d’autres expériences confirment l’implication du système immunitaire :

Après guérison, les souris résistent parfaitement à la réinfection par le parasite mais beaucoup moins à une souche différente. Et ceci toute leur vie. Il existe là aussi une action très spècifique.

L’injection d’une très faible quantité de sérum d’animaux traités à d’autres les protège contre l’infection.

L’action du champ nécessite sinon l’intégrité du moins un bon état immunitaire. Si on l’affaiblit par chimiothérapie ou si on s’adresse à des souriceaux au système immature, l’action est nulle ou incomplète.

L’irradiation des trypanosomes hors de l’organisme ne les affecte pas. Si ensuite on les injecte à la souris, l’infection produite est de même gravité.

De même on introduit sous la peau des souris des parasites enfermés dans un minuscule chambre imperméable aux anticorps de l’animal. Malgré l’irradiation les trypanosomes se multiplient normalement.

Autre type d’expérience menée avec le dernier appareil : si on traite par le « champ »des souris auxquelles on a préalablement injecté les seuls antigènes des parasites , elles développent un taux d’anticorps considérablement supérieur aux témoins. Cette expérience suggère – puisque les antigènes injectés viennent de parasites non traités – que le système immunitaire – humoral dans ce cas – a été également stimulé de manière directe.

Il n’existe donc aucun doute sur l’action prépondérante du système immunitaire.

le mécanisme immunitaire

Le système immunitaire est sensible aux antigènes portés par la surface des membranes cellulaires. Ces antigènes sont une caractéristique de l’individu. Le système élimine tout élément ne présentant pas exactement ces « signes de reconnaissance » qu’il soit extérieur (bactérie, virus, corps étranger, etc.) ou simplement anormal (cellule cancéreuse) .

Les cellules normales ne sont pas totalement identiques. Il existe entre elles de petites différences naturelles ou liées au vieillissement, à une altération minime etc, qui s’expriment par des antigènes eux aussi différents, dits mineurs. Pour éviter la destruction de la cellule qui les porte par le système immunitaire ils sont plus ou moins dissimulés dans des replis de la membrane.

Habituellement toute cellule cancéreuse est éliminée car elle porte des antigènes anormaux. Dans certaines conditions certaines échappent pourtant à cette destruction car leurs antigènes anormaux se comportent comme des antigènes mineurs : ils sont masqués.

Priore stimule ou freine le système immunitaire par un rayonnement qui à la demande augmente ou diminue la charge électrique d’énormes protéines de la surface membranaire (voir les variations du pH). Or l’importance et la répartition de leur charge électrique modifient considérablement la forme de ces protéines .

On assiste donc à un bouleversement du relief membranaire, une modification profonde des replis qui fait apparaître ou disparaître les antigènes anormaux qui s’y dissimulent.

En champ favorable tout se passe comme si la membrane se »déplissait » démasquant ainsi ces antigènes ; les lymphocytes vont fondre sur les cellules et les détruire.

En champ nocif c’est le contraire : le système qui voyait déjà très mal les antigènes ne les voit plus du tout. La croissance de la tumeur s’emballe.

Cette théorie rend parfaitement compte des résultats de Priore. Elle est illustrée par l’expérience suivante :

Les animaux d’une même lignée (parents-enfants) sont caractérisés par des antigènes majeurs identiques. Les antigènes mineurs qui traduisent les légères différences entre eux sont suffisamment masqués pour ne pas éveiller l’attention. On greffe la peau de l’un sur la peau de l’autre et inversement. Les greffes sont tolérées, elles prennent.

Après irradiation en « champ favorable » la même expérience entraîne le rejet des greffes : les antigènes mineurs ont été démasqués, les cellules qui les portent détruites.

Au contraire, en champ nocif certaines expériences de greffes entre animaux aux caractéristiques éloignées (vous et votre voisin…) sont réussies. Les différences antigéniques ont été dissimulées.

Cas normal : l’antigène est peu visible

Champ nocif : antigène invisible

Champ favorable : antigène totalement démasqué
nb. : en réalité il existe des millions de sites antigéniques à la surface de la membrane.

Conclusion : les antigènes mineurs ont été démasqués par le champ « favorable »et dissimulés par le champ nocif.

Pour être complet signalons une autre théorie qui fait intervenir également une stimulation propre du système de défense par une action directe sur les cellules immunocompétentes.

Le champ agirait en stimulant ou en effondrant -selon ses caractéristiques- leur faculté de reconnaissance des antigènes anormaux. Témoin cette expérience simple : On injecte à des animaux sains préalablement traités par le « champ » non pas les parasites (trypanosomes) mais leurs seuls antigènes. On assiste à une considérable élévation des anticorps par rapport aux témoins. Mécanisme de stimulation directe de certains lymphocytes ? modification de la configuration des site antigéniques injectés ? Ces deux mécanismes, probablement complémentaires devront être étudiés dans les expérimentations futures.

C – L’effet de régénération

Le champ Priore (rappelons que les études sont menées en champ « favorable « ) améliore nettement la qualité de la peau et des poils des animaux. Cet effet de régénération est particulièrement bien illustré par le lapin infecté expérimentalement par le parasite. Il développe une maladie chronique qui touche particulièrement les testicules. Ils « pourrissent » à un tel point qu’une simple traction les arrachent ! Le microscope montre une nécrose avancée avec évidemment disparition totale des spermatozoïdes. A ce stade une irradiation prolongée (10 heures par jour) permet outre la guérison de la maladie, la reconstitution du testicule et la reprise de la production de spermatozoïdes parfaitement fonctionnels. Plusieurs portées de lapereaux en sont la preuve… vivante.

Ces fonctions de réparation sont l’apanage d’un système différent du système immunitaire mène s’il existe des points communs. C’est un effet général très intéressant et on peu se demander si les effets anti – cancéreux et anti – infectieux des champs ne sont pas qu’un cas particulier d’un mécanisme beaucoup plus général visant à maintenir l’intégrité de l’organisme appelé « conservation du soi ».

3 – les facteurs qui influencent les effets biologiques en champ favorable

Le champ nocif ne présente évidemment pas le même intérêt thérapeutique. Il n’a pas fait l’objet d’étude poussées.

Les facteurs physiques

Il existe donc sous l’ampoule des un champ impulsionnel intense lié au bombardement des ions à grande vitesse sur la face inférieure du tube. Ces impulsions -qui contiennent l’information micro-ondes- aboutissent par sommation ou effet piézo-électrique à une polarisation persistante des grosses molécules de la membrane cellulaire et particulièrement de certaines protéines de surface. Cette polarisation est, on l’a vu responsable des effets directs et induits. Elle a une rémanence courte. L’effet du traitement est donc proportionnel à la durée d’exposition et à l’énergie des impulsions ( puissance de l’appareil).

Il y a un effet cumulatif avec un seuil en deçà duquel il ne se produit rien, puis un effet proportionnel au temps et la puissance. Cette importante constatation explique peut-être l’échec de thérapeutiques similaires appliquées seulement quelques minutes par jour. Dans la grande majorité des expériences les animaux sont irradiés durant plusieurs heures (jusqu’à dix / douze heures) quotidiennement.

La nécessité d’une puissance proportionnelle au poids du sujet traité explique le gigantisme des derniers appareils.

Certaines fréquences métriques correspondent à une meilleure absorption de cette énergie (résonance). Priore les testait empiriquement sur la base de celles employées habituellement en diathermie médicale c’est à dire entre 1 et 30 mégahertz. La longueur d’onde de l’émission Haute Fréquence constitue le seul paramètre important dès lors qu’est établi un champ impulsionnel. Différents appareils ont été utilisés, principalement celui qui fait l’objet du brevet 1962. Les guérisons de cancers ont été obtenues sur 21 mais aussi 3, 3,5 , 16 et 42 mégahertz. Il en existe certainement d’autres. Les infections répondent à 17,5 mégahz environ, dans une plage beaucoup plus étroite. Certains modèles sont peu sensibles. Notons que les expériences d’ infectiologie ont été menées avec un appareil différent de celui utilisé en cancérologie.

Le rôle exact des micro-ondes est encore à préciser. Il semble accessoire dans les derniers appareils. Leur fréquence n’est pas critique et influence surtout leur profondeur de pénétration. Cette fréquence est fixe dans la plupart des expériences : 9,8 gigahz générée par un « radar ». Ce sont de fortes impulsions (40 kw) en quasi totalité absorbées par le plasma qui en restitue une infime partie. L’énergie mesurée à la face de sortie est incroyablement faible faible : 10 micro watts maximum de puissance moyenne par cm°et des guérisons sont observées à partir de 1 micro watt /cm°!! ( mesures effectuées par l’université) Et encore ne s’agit-t-il que de souris ! Pensez au rapport chez l’homme. L’apport éventuel de cette énergie ne peut être que d’ordre informationnel.

Quant au champ magnétique , il n’est pas indispensable mais améliore l’efficacité en améliorant la concentration du champ. Il joue peut-être un rôle de facilitation au niveau des tissus.

Tous ces éléments pris séparément ont une action minime.

Cette mystérieuse « martingale » de fréquences qui a suscité tant de recherches, ce Graal de tous les successeurs de Priore… n’existe pas ! Et ça le faisait beaucoup rire.

Les facteurs biologiques : principales expériences

Toutes les expériences ci-dessous sont effectuées en champ dit « favorable ».

1 – les cultures de cellules cancéreuses : le ralentissement de leur croissance dépend de la souche de cellules employée. Certaines semblent insensibles. De toute façon la croissance n’est pas totalement arrêtée et l’action directe du rayonnement n’est pas le mécanisme essentiel.

2 – Une dizaine de variétés de tumeurs a été utilisée : Elles tuent les animaux en un mois.

Les tumeurs solides sont représentées par une tumeur utérine (épithélioma)

Les tumeurs des tissus « mous »et du système immunitaire : plus redoutables encore. Il s’agit de lymphomes, sarcomes, lymphosarcomes, fibrosarcomes, etc. Sous ces vocables se cachent d’épouvantables cancers dont certains s’apparentent étroitement à des cancers du système immunitaire chez l’homme, par exemple les leucémies.

Conclusions:

les résultats sont identiques quelque soit le type de tumeur inoculée ou spontanée.

L’immunité conférée est durable. Il n’y a jamais de reprise du processus cancéreux, même à très long terme. L’animal rejette toute nouvelle tentative de greffe de la tumeur.

L’immunité est très spécifique : si après guérison d’une tumeur on greffe une tumeur d’un autre type, elle se développe normalement. Cette spécificité est un point capital. Elle indique qu’il ne s’agit pas d’une stimulation aveugle des défenses de l’organisme mais d’une meilleure reconnaissance des antigènes anormaux portés par la membrane cellulaire. Cette spécificité est illustrée par les travaux sur les greffes : normalement une greffe d’organe entre deux animaux d’une lignée pure (mère / fille par exemple) est acceptée. Or si on soumet l’animal greffé au champ Priore, il rejette la greffe. C’est la preuve que son système immunitaire a pu reconnaître les différences antigéniques minimes entre les cellules du greffon et celles de l’animal. Ainsi explique-t-on la reconnaissance des antigènes anormaux très faiblement exprimés par la tumeur. Chez les animaux traités et guéris d’une tumeur donnée, le système immunitaire garde le souvenir des caractéristiques antigéniques de cette tumeur mais pas d’une autre variété à laquelle il n’a pas été confronté.

Le traitement est totalement inoffensif. L’état général des animaux est excellent, le poil superbe. Ils ne souffrent plus (phénomène noté dans tous les cas humains). La fonction de reproduction n’est pas atteinte : les rats (et même des lapins de cinq kilos ) guéris engendrent des portées parfaitement saines; certains sont suivis jusqu’à la troisième génération.

3 – l’action sur les infections

Le modèle choisi est le trypanosome agent de la maladie du sommeil qui provoque des ravages dans les troupeaux africains. C’est une sorte de syphilis animale qui emporte les souris en quelques jours. Ce modèle est donc beaucoup plus difficile que le modèle cancer. Il a permis des expériences très démonstratives ( des centaines ! ) pour étudier la réponse immunitaire. Pautrizel et ses collaborateurs ont fait plusieurs communications à l’Académie des Sciences démontrant de manière irréfutable l’implication du système immunitaire pour expliquer les effets du rayonnement. Il s’agit ici d’une immunité humorale c’est à dire faisant appel aux anticorps principalement. Comme dans l’immunité cellulaire anticancéreuse, l’animal est immunisé durablement mais uniquement vis à vis du parasite qui l’a infecté.

Dans le cas de la syphilis la fréquence idéale HF se situe vers 17 mégahz. Là encore la fréquence micro-onde n’est pas critique. Comme pour les tumeurs l’action dépend de la puissance et de la durée du traitement

4 – les rémissions et les guérisons humaines

Nombreuses, elles concernent de multiples pathologies où est impliqué le système immunitaire. Évidemment ce n’est qu’une énumération de cas et non une expérience scientifique. Cette accumulation de témoignages dont plusieurs cas histologiquement prouvés est plus que troublante. Plusieurs médecins hospitaliers – dont le président régional de l’ordre – en ont été convaincus et ont publié avec courage des cas extrêmement intéressants choisis dans leur service.

Un chapitre est consacré à des rapprochements avec d’autres appareils produisant des impulsions haute tension. Certains ont obtenu des résultats très appréciables dont de spectaculaires guérisons en milieu hospitalier. Avant guerre ! Ces techniques dépassées actuellement sont merveilleusement bien adaptées à l’action biologique. Elles présentent l’avantage d’une construction beaucoup plus simple et on peut les reproduire sans difficulté majeure. Il est dommage que faute d’intérêt de la part du monde médical elles aient été mal utilisées, tombées en désuétude ou récupérées par certains illuminés.